Réponses aux devinettes de l'expo 2.0 de La Casemate / Semaine du 16 au 20 nov

Publié par La Casemate, le 20 novembre 2020   2.4k

Du 16 au 20/11 : “1 jour 1 devinette”

Cette semaine nous vous avons proposé une semaine 100% numérique pour découvrir l’exposition Petits Monts et Merveilles. C’est avec des énigmes sur la thématique des animaux de la montagne que nous avons commencé. Alors, les avez-vous tous reconnus ?

Qui se cachait donc derrière cette première énigme du lundi 16 novembre ?
Mes pattes larges et poilues sont de véritables raquettes et me permettent de me déplacer sur la neige ! Mon pelage devient blanc pendant l’hiver. Je passe ainsi inaperçu. Qui suis-je ?

Il s’agissait du lièvre variable ! En effet, cet habitant des montagnes a la particularité de changer de couleurs en fonction des saisons pour mieux se camoufler et espérer échapper à ses prédateurs comme, par exemple, le lynx.

Ainsi, tout l’été, le lièvre variable porte un pelage brun qui ressemble à celui de son cousin des plaines, le lièvre commun. Il se nourrit pendant la nuit et passe la journée à
se reposer.
En automne, des taches blanches apparaissent petit à petit sur son pelage foncé.
En hiver, le pelage du lièvre variable change entièrement de couleur pour devenir tout blanc ! Ainsi, sur la neige on ne le voit pas ! Seul le bout de ses oreilles reste noir.
Puis au printemps, des poils bruns réapparaissent sur son pelage. Le printemps est aussi la saison des naissances et les petits levrauts, capables de se déplacer tout de suite après leur naissance, sortent rapidement du terrier.
Dans les Alpes, on le rencontre jusqu’aux limites des neiges éternelles d’où son nom allemand, le lièvre des neiges.
Il se nourrit d'herbe, de mousse, de baies, d'écorce et de bourgeons.



Mardi 17 novembre :
Je suis un grand vautour d’une envergure pouvant atteindre 3 mètres. On me surnomme le casseur d’os. En effet, je me nourris de carcasse et j’ai pour habitude de lâcher des os à très grande altitude afin qu’ils se brisent en tombant contre les rochers pour que je puisse manger les débris. Qui suis-je ?

Il s’agissait là du gypaète barbu ! Il est l’un des quatre grands vautours européens et fait partie des espèces protégées ! C’est un spécialiste du vol plané, il peut parcourir des grandes distances et monter très haut dans le ciel où son plumage isolant est alors très efficace contre le froid ! Le gypaète barbu a un corps de couleur crème orangée. Sa tête comporte un masque noir et ses ailes sont de couleur gris foncé. Il possède une mini barbe noire sous le bec, ce qui lui vaut son nom de "barbu".
On le surnomme également “le nettoyeur des alpages” car il est le seul à pouvoir se nourrir de ce qui reste après le passage des autres charognards, notamment les vautours fauves ou les grands corbeaux. Il peut patienter très longtemps avant de s'approcher des carcasses, il contribue ainsi à leur élimination ultime.
Le gypaète barbu est un animal plutôt silencieux. Cependant, lors des parades aériennes, il est fréquent d'entendre de petits trilles aigus, par ailleurs très faibles pour un si grand oiseau !



Mercredi 18 novembre :
Je suis un félin mais contrairement aux autres, je n’ai que 28 dents ce qui donne plus de force à mes morsures. Mes larges coussinets m’assurent une démarche totalement silencieuse. Mes pattes sont longues, ma queue est courte et mes oreilles sont surmontées d’une touffe de pelage noir. Qui suis-je ?

Le lynx boréal est une espèce de chat géant avec le corps bien charpenté. Discret et solitaire, il guette ses proies du haut d’une branche ou d’un rocher. Il est reconnaissable à sa robe rousse tachetée de noire, à sa queue courte à l'extrémité noire, à ses yeux jaune-orangé et aux favoris (touffes de poils) qui encadrent son visage. Bien que rare, il est présent dans le massif de la Chartreuse et du Vercors et des actions favorables à sa conservation sont mises en place dans le département. Contrairement à l’adage “avoir un oeil de lynx”, cet animal ne possède pas une vue plus développée que d’autres félins. C’est un grand sprinter mais il se fatigue vite.



Jeudi 19 novembre :
De la famille des salamandres, je m’enfonce dès l’automne dans le sol pour me protéger du froid. Je reste parfois huit mois sans manger ! Au printemps, mon ventre a une belle couleur orangée. Qui suis-je ?

Le triton alpestre peut être présent dans les Alpes jusqu’à 2600 mètres d’altitude. Il mesure entre 8 et 11 cm. Il aime les endroits où la température de l'eau est fraîche, notamment les lacs alpins très froids où on l’aperçoit parfois en suspension, parfaitement immobile, les pattes écartées. On le rencontre également dans toutes sortes de points d'eaux stagnantes, étangs, fossés, flaques d'eau, ruisseaux à cours lent... En montagne, il peut rester toute l’année dans l’eau mais il a généralement deux périodes de vie distinctes : une dans l’eau où sa peau devient lisse et visqueuse et une hors de l’eau où il mène une vie discrète au milieu des pierres où sa peau est alors sèche et plus résistante.



Vendredi 20 novembre :
Mes sabots antidérapants me permettent de grimper avec agilité sur les rochers. Je suis très résistant même au cœur des pires tempêtes. Mes cornes sont impressionnantes. Qui suis-je ?

Le bouquetin est un herbivore très bien adapté à la haute montagne, capable de courir sur des pentes raides et de gravir des parois escarpées. L’été, on le rencontre sur les cols les plus élevés, cherchant à brouter des pâturages non consommés par les autres herbivores mais en hiver, on peut l’apercevoir plus bas dans les vallées à la recherche de nourriture.
Les cornes des mâles peuvent atteindre 1 mètre de long. Elles se développent au fur et à mesure qu’il grandit mais celles des femelles sont plus courtes. Sur le devant des cornes se trouvent des "bosses" nommées anneaux de parure. Ce ne sont pas ces bosses mais les stries qui permettent de connaître l'âge des bouquetins, un peu comme les cernes d'un tronc d'arbre !
Au début de l'hiver, au moment du rut, les mâles s'affrontent pour impressionner les femelles. Leurs cornes s'entrechoquent bruyamment.