Bienvenue sur la page de notre média associatif écologique. Nous avons pendant toute la journée du 9 octobre arpenté les rues du campus, afin de participer et médiatiser le festival “Eclats de sciences”.

Éclats de sciences c’est un évènement en lien avec la fête de la science qui se tient tous les ans sur le campus de Saint-Martin d'Hères. Pour rappel, le thème de cette année était “Intelligence(s)”.

Nous nous sommes rejoints de bon matin, à 8h30, afin de se réorganiser puisque ce jour-là une grève des transports avait lieu et donc plusieurs animations auxquelles nous devions participer ont été annulées.

Nous réussissons à nous greffer à deux ateliers au dernier moment  : Gaspard, Paul et Jules vont à l'animation des sciences derrière les matériaux. Léonie, Nathan et Océane vont à la découverte du département de chimie.

Au SIMAP, le laboratoire chargé de la recherche de la science des matériaux, après avoir fait un bref point avec les organisateurs, nous avons participé à trois ateliers. Le premier portait sur la création de courants électriques grâce aux champs magnétiques en mouvement . Le deuxième atelier nous a parlé de l’organisation des atomes et la manière dont ils arrivent à découper des matériaux atome par atome. Et le dernier se porte sur la fusion sur lit de poudre qui consiste à créer des objets en chauffant une poudre grâce à un laser
Tout au long de la matinée, l’équipe a fait part d’une excellente capacité d’accueil.
Après ces visites nous avons eu la chance d'interviewer deux doctorants Alexandre Margueret et Manon Bornand sur leurs parcours et sur la place du changement climatique dans leurs recherches.

De l’autre côté dans le département de chimie, nous avons pu suivre un groupe scolaire dans trois ateliers représentants trois différents domaines de recherche en chimie moléculaire. Un premier atelier était consacré à la purification des molécules et les différents outils pour y parvenir comme l’évaporateur rotatif. Nous avons pu ensuite découvrir la boîte à gants dans un second atelier, ce dispositif est notamment utilisé lorsque le chimiste doit manipuler des produits sensibles à l’air extérieur. Cet outil est sous vide, il n'y a pas d'oxygène dedans, afin d'éviter quelconque perturbation externe. Enfin, nous avons assisté à un atelier sur la bioluminescence et son importance dans la recherche médicale, notamment son potentiel dans la détection de cancer. A la suite de ces activités, nous avons pu interviewer les chercheurs du département afin d’en apprendre plus sur leurs domaines d'études.

Après cette matinée bien remplie nous nous sommes de nouveau séparés en deux groupes.
Le premier constitué de Léonie, Gaspard et Jules s’est rendu au procès de l’IA. Alors que le deuxième groupe est allé assisté à MELT un spectacle sur la fonte des glaces, mêlant art et science.

Ce dernier, conçu par Pali Meursault et Thomas Tilly en collaboration avec les glaciologues Lucas Davaze et Antoine Rabatel peignait le tableau d’une façon à la fois poétique et scientifique de la disparition des glaciers et la nécessité d’en préserver la mémoire.
Suite à cette performance, les artistes et glaciologues ont pu prendre un temps d’échange avec le public afin de répondre à leurs questions et témoigner de leur vécu lors de la réalisation de ce projet.

Le procès de l’IA lui se tenait dans un des bâtiments de l’ENSIMAG, cet atelier consistait à parler des enjeux du à l'explosion de l’IA sous la forme d’un procès théâtralisé avec 16 chefs d’accusation pour avoir un vision globale des enjeux liés à l’IA. Les différents membres du tribunal étaient interprétés par des chercheurs et des chercheuses de l’ENSIMAG. Ce format permettait d’aborder un sujet complexe sous forme de débat permettant de mettre en valeur l’aspect controversé de ce sujet en ayant des sources scientifiques des deux côtés.


Pour conclure, si comme nous vous êtes intéressés ou même des connaisseurs de certains sujets  nous vous conseillons fortement de vous rendre à ce festival l’an prochain, il vous permettra de découvrir les labos présents sur notre campus Grenoblois. De plus nous avons participé à différents ateliers avec chacun leurs spécificités et leurs manières de vulgariser leurs recherches.

N'oubliez pas que pour s’imprégner de la science rien de mieux que la vivre ! À l’année prochaine.