Réseaux sociaux et jeunesse : former et/ou déformer ?

Publié par Patrick Sztulzaft, le 10 avril 2024   830

Ce café science a eu lieu au café des arts le mardi 9 avril 2024 au café des arts. Son enregistrement est disponible ici. Un de nos invités n'avait pas pu venir mais il nous conseille cette célèbre étude de 2014 (en anglais) démontrant que les émotions peuvent être transmises via les réseaux sociaux. Par ailleurs, le livre de Margot Déage cité par Enzo Villalta est "A l'école des mauvaises réputations".

Les réseaux sociaux sont devenus une partie intégrante de la vie des jeunes, façonnant leur perception du monde et influençant leurs opinions. Dans un monde où l'information est instantanée et omniprésente, comment les jeunes parviennent-ils à discerner le vrai du faux, ou de l’approximatif ? Quel est l'impact de cette exposition constante sur leur développement et leur compréhension du monde qui les entoure ?

Nous avons tous vu pendant la période COVID comment les réseaux sociaux pouvaient être une caisse de résonance pour les théories les plus farfelues; même si cela n’impacte pas que la jeunesse bien sûr, certaines enquêtes récentes sur l’adhésion des plus jeunes à des “faits alternatifs” peut nous laisser dubitatifs sur les effets délétères à plus long terme de ces réseaux comme source d’information.

A contrario, on peut aussi lire que les réseaux sociaux sont un moyen pour beaucoup de faire partie de communautés dans lesquelles ils se reconnaissent, notamment pour ceux qui se sentent “minoritaires”, d’une manière ou d'une autre.

Pour ce thème aux facettes multiples, nous avons eu le plaisir d’accueillir 3 intervenants qui ont apporté leur expertise sur des angles très complémentaires : 

  • Corinne Touati, chercheuse en informatique, spécialiste en théorie de la décision dans les réseaux
  • Laurent Vercueil, chercheur en neurologie/neurosciences
  • Enzo Villalta, doctorant en sociologie, spécialiste de l'analyse des réseaux

Modérateur : Patrick Sztulzaft (CSCAG)