🎙In-Pacte : 5 questions à Stéphane Cartier - Risques naturels et covid : similitudes & différences.

Publié par Skadi & Co Studio De Création Sonore, le 8 avril 2021   1.9k

Dans le quatrième épisode de la saison 2 du podcast In-Pacte, nous interrogeons Stéphane Cartier, sociologue au CNRS et membre de l'équipe "Environnement" au laboratoire PACTE. Dans le cadre de la crise sanitaire actuelle, son travail est d'analyser l'adaptation des populations et des institutions aux contraintes écologiques.

Pour écouter le podcast :

  • Émilie Wadelle - Bonjour Stéphane Cartier. Vous travaillez sur les politiques publiques de réduction des vulnérabilités environnementales. Votre travail, si on le résume, c'est d'analyser l'adaptation des populations et des institutions aux contraintes écologiques, en particulier face aux risques d'inondations et aux risques sismiques. Par le biais de vos recherches, vous avez montré que la situation inhérente à la crise de la covid, elle trouve des similitudes dans la gestion des risques naturels. Pour commencer, est-ce-que vous pouvez nous donner des exemples de similitudes entre la crise de la covid et ces risques naturels ?

    Stéphane Cartier - Dans la crise de la covid comme dans la question des risques naturels, on a une difficulté d'un manque de contrôle social de la domestication de la nature. Alors qu'on croyait être dans une civilisation qui arrivait à avoir une très bonne capacité sanitaire et une très bonne maîtrise de soi, on s'aperçoit que la maîtrise de la nature est difficile. Cette crise comme les risques naturels nous oblige à nous poser à nouveau des questions sur la manière de vivre au grand air, sur notre relation à la nature. Désormais, nos sorties sont régis par des règles. Ces règles ont été définies collectivement. Finalement, la question qu'on se pose sur certains risques naturels d'un coup, elle est à vif, et elle contraint toute la population : toute la société se retrouve dans cette contrainte du confinement au nom de “on ne maîtrise pas notre relation à la nature”. D'autant plus que le vecteur de propagation du virus, il est dans l'interdépendance humaine et dans le fait de se transmettre le virus.

    Pour lire la suite de cet interview : retrouvez l'article complet sur le site de Skadi & Co.