Energie nucléaire : no future ou nos futurs ?
Publié par Patrick Sztulzaft, le 9 novembre 2024 390
Ce café science a eu lieu au café des arts le mardi 5 Novembre 2024 au café des arts. Son enregistrement est disponible ici. Par ailleurs, vous trouverez dans la section Documents (à gauche de l'article) les documents utilisés par nos intervenants en introduction.
Plus de 140 pays, dont les plus gros pollueurs – la Chine, les États-Unis, l’Inde et l’Union européenne – se sont fixés un objectif de neutralité carbone entre 2045 et 2060.
Atteindre cet objectif suppose une “électrification” de l’économie et un quasi abandon des combustibles fossiles. L’électricité est soit utilisée directement, soit sert à créer des combustibles décarbonés gazeux ou liquides.
Pour ce faire, deux trajectoires se différencient. Certains pays choisissent une voie utilisant l’énergie nucléaire dans leur mix de production, avec plus ou moins d’intensité (Chine, USA, France), d’autres ont choisi de l’abandonner (Allemagne, ).
Une question se pose donc : l’énergie nucléaire est-elle indispensable à la transition vers la neutralité carbone, ou est ce seulement une option pour certains ?
Et certains des “nouveaux” réacteurs nucléaires (Génération IV) qui mettent en avant une sécurité très améliorée et une production de déchets très inférieure sont-ils de nature à convaincre une partie des opposants au nucléaire énergétique ?
Enfin, combien de temps les réserves d’uranium mondiales pourraient-elles alimenter un parc nucléaire sans recourir à la surgénération ?
Nos intervenants étaient :
- Adrien Bidaud, enseignant-chercheur dans le domaine du nucléaire
- Nicolas Breyton, président et fondateur d’une startup “nouveau nucléaire”
- Emilie Ferrié, enseignante-chercheuse en matériaux pour le nucléaire
Modérateur : Patrick Sztulzaft (CSCAG)