Les interfaces entre deux solides, entre un solide et un liquide, etc., sont le siège de réactions chimiques qui peuvent avoir des effets à plus grande échelle. Certaines intéressent plus particulièrement les chimistes de surface, dans l'optique de créer des objets dont les propriétés de surface pourraient être contrôlables via des stimuli extérieurs.

Porté par une chercheuse CNRS du Département de chimie moléculaire de Grenoble, le projet ANR SupraSwitch a permis le développement de nouvelles nanostructures, combinant des nanoparticules d'or et des polymères thermosensibles. Ces derniers contiennent un marqueur fluorescent.

Une équipe pluridisciplinaire a été montée avec d'autres laboratoires, pour caractériser les propriétés physico-chimiques de l'interface de ces matériaux et notamment les interactions hôte-invités. L'objectif est de pouvoir agir de manière ciblée sur cette surface, pour parvenir à une commutation contrôlée et réversible de la fluorescence sous l'effet de variations thermiques.

Les résultats de cette recherche fondamentale offre de nouvelles perspectives dans la création de futurs objets, comme par exemple des nanothermomètres capables de mesurer la température dans les cellules !

En savoir plus 👉 Contrôler les interactions entre molécules pour créer des matériaux intelligents

Pour en savoir plus sur :

- la délégation Alpes du CNRS

- le Département de chimie moléculaire (DCM - CNRS / UGA)

- le projet ANR SupraSwitch - Commutateurs hybrides supramoléculaires/plasmoniques comme capteurs et marqueurs luminescents

- l’équipe PhysChemBio (en anglais)

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Ces recherches et cet article ont été financés en tout ou partie par l’Agence Nationale de la Recherche.

Crédit illustration : Galina Dubacheva - DCM