« Ces trois journées ont décrit le récit positif de la transformation du monde actuel » (Jean-François Caron, Maire de Loos-en-Gohelle, France). Écrire un récit commun, c’est déjà faire un grand pas un avant : c’est rendre compréhensible et partageable un futur orienté vers ce modèle de développement, plus juste pour les humains et la nature.   

Faire en commun, cela suppose de poursuivre l’exercice délicat du « co » : co-construire, co-élaborer, concilier, correspondre… « Les débats du forum ont démontré l’importance du croisement des savoirs, à toutes les échelles. Le grand enjeu est d'adopter une posture qui allie la résistance créatrice et l’expérimentation anticipatrice, animée par une vision positive et transformatrice. L’objectif étant d’aller le plus loin possible dans ce qu'on propose comme forme d'organisation sociale, cohérente avec le bien vivre » (Patrick Viveret, philosophe et membre du mouvement « Les jours heureux », France).  

D'autres caps restent à franchir. Celui notamment de définir « qui » est légitime pour porter et encadrer cette démarche au niveau mondial. Cette interrogation en appelle aux grandes institutions telles que l'OCDE, ou la Commission européenne... Une chose est sûre, l'alliance entre les citoyen·ne·s, les chercheur·e·s et les acteur·rice·s du secteur public est féconde et puissante. Elle est une condition nécessaire au changement d'échelle.