Les femmes et numérique - Echosciences chez RCF Isère

Publié par Echosciences Grenoble, le 12 mars 2020   1.5k

Depuis septembre 2019, RCF Isère offre du temps d'antenne à Echosciences Grenoble, tous les jeudis à 12h05, dans "l'Echo des médias" des "Midis RCF" présenté par Nicolas Boutry. L'occasion de vous parler des derniers contenus intéressants partagés par les membres d'Echosciences. Retrouvez toutes les chroniques dans ce dossier !

Retrouvez la chronique du 12 mars 2020, par Laura Schlenker, en son et en texte ci-dessous

Sur RCF Isère, c’est l’heure de retrouver l’Echo des médias. Aujourd’hui, Laura Schlenker est dans le studio pour nous présenter les dernières nouvelles d’Echosciences Grenoble. Bonjour Laura !

Bonjour Nicolas !

Alors, en l’absence de Marion Sabourdy qui a accueilli un heureux événement, vous êtes Responsable éditoriale d’Echosciences Grenoble à La Casemate, le centre de culture scientifique de Grenoble. Alors Laura, pour cette chronique, vous allez nous parler des femmes et du numérique ? 


Oui Nicolas. Nous valorisons sur Echosciences les initiatives qui se penchent sur l’orientation des jeunes filles et la situation des femmes dans le milieu scientifique, technique et industriel. Et je voudrais vous parler de deux projets que nous avons accueillis à la Casemate récemment et qui œuvrent pour promouvoir la place des femmes dans le numérique. 


Très bien. J’imagine que c’est en lien avec la journée internationale des droits des femmes ? 


Absolument mais pas uniquement. Le 8 mars est une bonne occasion pour parler de ces actions mais nous invitons les contributeurs d’Echosciences à poster des articles tout au long de l’année sur cette thématique, grâce à un dossier « Femmes et Sciences » et une communauté dédiée sur Echosciences.

Laura, quels sont ces deux projets dont vous souhaitez nous parler ?


Je voudrais vous parler tout d’abord de l’éditathon Femmes et Sciences qui a eu lieu dimanche dernier à La Casemate avec les Wikipédiens grenoblois, sur le thème Des femmes engagées pour la planète. Les participants ont été particulièrement efficaces : ils ont rédigé, traduits ou complétés 22 biographies de femmes scientifiques dans la journée !

C’est impressionnant en effet, comment est-ce que les participants ont choisi les femmes qu’ils allaient valoriser ?

Ils avaient l’embarras du choix. En effet sur les 2 millions d'articles présents sur Wikipédia francophone, seulement 18% des biographies sont consacrées à des femmes. Pour les guider dans leur choix, ils ont utilisé la sélection des biographies de femmes manquantes sur Wikipedia répertoriée dans un projet qui se nomme « Les sans pages ». Ils se sont également appuyés sur la sélection de livres mis à leur disposition par la maison de la nature et de l'environnement de l'Isère.

Ca à l’air simple, quand vous en parlez comme ça, mais j’imagine qu’il faut un certain savoir-faire ?

Il faut surtout oser s’y mettre et faire confiance à la communauté Wikipédia qui modère les contenus. Vous pouvez déjà lire les conseils des Wikipédiens sur les articles Echosciences. Vous pouvez aussi prévoir dès à présent de venir participer au prochain éditathon femmes et sciences  le 8 mars 2021.

Je note la date dans mon agenda ! Et je crois qu’il y a une autre initiative dont vous voulez parler ?

Oui Nicolas, nous avons accueilli au FabLab de la Casemate 15 lycéennes volontaires du programme ELLE’OWEB. C’est un dispositif de l'association Objectif Pour l'Emploi (OPE) qui lutte contre les inégalités de représentation. En effet les femmes ne représentent que 15% des métiers techniques du numérique. Julie De Araujo, responsable du dispositif, nous raconte dans son article pourquoi il est primordial de sensibiliser et d’initier les jeunes filles aux métiers du numérique.

On pourra donc lire ça également... Et pouvez-vous nous dire du côté de l’Agenda si il y a un événement à ne pas manquer ?

Absolument Nicolas, mardi 17 mars de 18h à 21h prochain se déroulera la finale locale du concours international “Ma thèse en 180 secondes”.

Laura, pouvez-vous nous rappeler en quoi consiste ce concours ?

Oui Nicolas. Chaque doctorant candidat a 3 minutes et une seule diapositive pour exposer sa thèse de manière simple et ludique. Cette année 23 doctorants de l’Université Grenoble Alpes se sont lancés dans l'aventure et 15 d’entre eux participeront à la finale de mardi. 2 doctorants seront sélectionnés à l’issu de cette soirée pour représenter l’Université Grenoble Alpes pour la suite du concours.

Et malheureusement, on ne pourra pas assister à cet événement sur place ?

En effet Nicolas, On vient de l’apprendre. L’événement a lieu à la MC2 à Grenoble à huit clos.. Par contre vous pouvez le suivre en live depuis votre canapé sur YouTube et Facebook avec le #MT180 et #MT180Gre

C’est une excellente idée pour mardi soir ! En résumé, pouvez-vous nous dire où nos auditeurs peuvent retrouver toutes ces informations ?

Vous retrouverez l’article retour sur l’éditathon  Des Femmes engagées pour la planète ainsi que sur l’initiative ELLE’OWEB dans un dossier Echosciences, intitulé “Femmes et Sciences””. Vous pouvez également rejoindre la communauté Marie, Rosalind, Jane… et les sciences afin d’être informé des publications qui mettent en valeur les femmes scientifiques. Toutes les informations sur “ Ma thèse en 180 secondes” sont dans l’agenda d’Echosciences.

>> Photo : Christopher Fausten (@christopher_rcf)