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Le pouvoir souverain, la peine et le corps. Une analyse de la surveillance électronique 25 ans plus tard

Séance 2 du séminaire Société et souveraineté (2020-2021) avec Jean-Charles Froment.

En 1996, près de deux avant l'adoption de la loi introduisant le placement sous surveillance électronique en France comme modalité d'exécution de la peine (Loi du 19 décembre 1997), je publiais un article intitulé : "Le pouvoir souverain, la peine et le corps. Eléments pour une philosophie pénale de la surveillance électronique"1 . Cet article visait notamment à évaluer quel pourrait être l'impact du développement de la surveillance électronique sur notre approche de la peine et la façon dont s'exerce le pouvoir à travers l'exercice de cette dernière dans nos sociétés. 25 ans plus tard, et surtout après près 25 ans de mise en oeuvre et surtout de diffusion régulière de la surveillance électronique en France et dans le monde, je propose dans cette intervention de réévaluer mes hypothèses initiales pour apprécier celles qui se sont vérifiées ou non et celles que je n'avais pas identifiées.


1 - Froment Jean-Charles, « Le pouvoir souverain, la peine et le corps. Éléments pour une philosophie pénale de la surveillance électronique », Revue interdisciplinaire d'études juridiques, 1996/2 (Volume 37), p. 1-44. DOI : 10.3917/riej.037.0001. URL : https://www.cairn-int.info/revue-interdisciplinaire-d-etudes-juridiques-1996-2-page-1.htm