Le vieil homme est amer - essai de Henri Didelle

L’énergie a permis l’évolution de notre civilisation et c’est sans doute notre gloutonnerie qui va la conduire à sa perte. Il y a seulement deux siècles « l’eau, le vent, le soleil et le bois » représentaient nos énergies primaires. Aujourd’hui, celles-ci entrent dans la catégorie des énergies renouvelables à la suite du pillage des énergies fossiles. Les hommes, les politiques en particulier, ont très mal géré l’avenir de nos enfants et l’embellie touche à sa fin.

Si l’évolution de notre civilisation a été pendant très longtemps d’une lenteur désespérante, aujourd’hui c’est tout le contraire. En moins d’un demi-siècle, nous aurons connu le téléphone portable, Internet, la 5G, l’Intelligence Artificielle… mais aussi des ondes, des drones tueurs, des pesticides, des OGM, des pandémies, des surprises climatiques, des attentats, des criquets, une guerre en Ukraine… Notre évolution est dramatiquement exponentielle.

Le « après moi le déluge » pourrait nous conduire vers la 6e extinction qui n’est plus de la science-fiction. Seules les jeunes générations sont en mesure de relever le défi. Et la vie pourrait être enfin belle pour tout le monde, riches ou pauvres. On peut rêver !


Henri Didelle est né en 1946, dans un petit coin perdu de montagne de Savoie. Il est Docteur-Ingénieur en mécanique des fluides et retraité du CNRS depuis 2011. Il a déjà publié deux livres: Une Terre, des hommes… (préface de Pierre Bonte), 2011, et Là-haut sur la montagne, 2015
Après la photo noir et blanc, la vie en montagne, la vulgarisation scientifique, il s’intéresse maintenant aux problèmes sociétaux qui viennent bouleverser notre civilisation de manière frontale. Un retour à la sagesse et la mobilisation des jeunes générations lui semblent les seuls moyens de relever ce défi.


Le vieil homme est amer - essai de Henri Didelle édité aux Editions Maïa (fiche du livre)