À travers cette série, nous mettons en lumière les chercheurs et chercheuses qui participent à la Fête de la science 2025 en Isère. L’objectif : découvrir leur parcours, comprendre leur métier et mieux appréhender les enjeux de leurs recherches.

Suite de la série avec Alejandro Fernandez-Martinez, chercheur en géochimie environnementale à l'Institut des sciences de la Terre (ISTerre).

Retrouvez toutes les informations sur la Fête de la science 2025 en Isère 

1. Qu’est-ce qui vous a donné envie de faire de la recherche ?

Mon père était passionné par l’espace, les astronautes… et il nous racontait beaucoup d’histoires à mes frères et à moi. Cela m’a menée d’une certaine façon à étudier la physique. Après mes premiers stages dans des centres de recherche (le synchrotron suisse et l’ILL, à Grenoble), j’ai pensé que la recherche pourrait me plaire… et c’est toujours le cas aujourd’hui !

2. Sur quoi portent vos recherches en ce moment ?

Sur les matériaux de construction à faible émission de CO₂. Nous étudions comment se forment les ciments, comment ils adsorbent le CO₂ et l’intègrent dans leur structure de manière irréversible.

3. Y a-t-il une idée reçue que vous aimeriez voir disparaître dans votre domaine ?

 Que la science et la technologie sont une affaire d’hommes. Même si nous avançons, le progrès est très lent, et à un moment donné entre le primaire et le collège s’installe cette vision masculine dont il faut absolument se débarrasser !

4. Comment participez-vous à la Fête de la science cette année ?

Des interventions auprès de classes de lycéens, avec un atelier sur les ciments à faible CO₂, et un stand à la bibliothèque universitaire avec le projet DéfiCO₂.

5. Menez-vous des actions de médiation scientifique auprès du grand public en dehors de la Fête de la science ? Si oui, sous quelle forme ?

L’année dernière, nous avons organisé une série de micro-conférences sur l’archéologie et les géosciences avec deux collègues de l’ISTerre. J’interviens également auprès de collégiens et de lycéens.

🧠 Question bonus : Si vous deviez représenter l’intelligence avec un objet ou une image, que choisiriez-vous ?

La serrure d’une porte. Je dis cela parce qu’hier j’ai passé un bon moment à essayer d’en réparer une avec ma compagne… deux cerveaux pour réussir à comprendre le problème ! :)

Pour en savoir plus : découvrez le reste de la série dans ce dossier