Simon LAVERGNE - « Je trouve que la transmission, c’est la base »

Publié par Anna-Marie Reytier, le 25 mars 2019   2.8k

« Étude de l’influence des propriétés de biomasses, des prétraitements thermiques et des conditions opératoires sur la pelletisation en vue d’une valorisation énergétique par combustion »



L’interview commence, et des granulés d’essence de bois apparaissent dans le creux de ses mains. Ces granulés, c’est l’aboutissement d’années de réflexions. Pendant ses études dans une école d’ingénieur, Simon a réalisé qu’il voulait chercher à limiter nos impacts environnementaux et s’est donc dirigé vers le recyclage de déchets de biomasse.

« Au début, je ne savais pas ce que c’était la biomasse, je me suis renseigné et j’ai vu “Ah tiens, recyclage, énergie renouvelable”.»

Pour lui, c’est une énergie extrêmement intéressante : «  le feu, le bois, on connaît depuis la nuit des temps ! ». Son but est de faire de l’énergie avec des déchets à proximité de chez nous, ce qui nous permettrait de ne plus être dépendants du pétrole, par exemple. D’ailleurs, il est important de parler de “sous-produit” et non plus déchet, étant donné qu’ils sont valorisés.

Le monde de la communication scientifique (CCST) est intéressant pour Simon. Il est assez admiratif du travail réalisé par cette communauté.

« Je trouve que la transmission c’est la base. »

Selon lui, faire des recherches sans les transmettre et convaincre que c’est primordial revient à ne rien faire.

« Pour moi, si Einstein avait fait toutes ses recherches mais qu’il avait été incapable de le transmettre, un mec qui n’aurait rien fait, ça aurait été la même chose. »

En définitive, cette notion de transmission c’est l’aboutissement du travail, le but ultime.

La formation du concours a d’ailleurs été très utile au doctorant pour s’entraîner à transmettre : apprendre à faire une synthèse, structurer son discours, contextualiser… Des exercices qui seront utiles pour sa vie professionnelle.

Mais, ce qui a été le plus important dans cette formation pour Simon, c’est apprendre à créer du lien avec le public. Cette connexion qui permet de diffuser une émotion grâce au discours.

Et finalement, grâce à sa participation, le jeune homme espère réussir à atteindre ce qui est l’objectif de MT180, selon lui : « Arriver à dire pourquoi ton travail est primordial, à tes yeux ».

Crédit photo : © Communauté Université Grenoble Alpes - Cindy Shalaby