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Le Master CCST

Le master CST parle de squelettes

Publié par Ludovic Maggioni, le 3 février 2015   4.2k

Enseignant au Master de Communication scientifique et technique de l'Université Stendhal de Grenoble, Ludovic revient pour nous sur un workshop mené par ses étudiants au sujet de l'exposition Confidences d'outre-tombe.

Durant le premier semestre 2014-2015, les étudiants du Master CST ont été amenés, dans le cadre de l'unité d'enseignement "Environnements professionnels", à travailler sur des propositions de campagnes de communication autour de l’exposition Confidences d’outre-tombe présentée au Musée dauphinois. Pour ce faire, ils ont rencontré les responsables du musée, visité le chantier de l’exposition et travaillé en groupe.

Dans un premier temps, ils ont créé des agences de communication fictives en les nommant et en leur donnant des valeurs. C’est ainsi que sont née : Antinomia, Prisme, Tohu Bohu, Bubble, Fisheye et Urban Chroma :

Les logos des agences fictives imaginées par les étudiants du Master CST

Ils ont ensuite mis en place des stratégies de communication dont les extraits les plus originaux vous sont présentés ci-dessous (vous retrouverez l’intégralité des éléments dans les fichiers à télécharger dans la colonne de gauche ou en cliquant sur les affiches). Tout ceci reste bien entendu un travail théorique, mais les retours sont intéressants pour découvrir la diversité des offres et la créativité des étudiants !

Antinomia

Pour Antinomia, l’idée est de travailler sur une communication saisonnière. Ils ont décliné un visuel qui s’adapte aux différentes temporalités de l’exposition. Leur slogan est : "Mon alter-ego sans chair et en os". Ils proposent en outre la réalisation de "clean tags" dans l’agglomération avec des images qui mettent en scène de manière persuasive ce type de dispositif (voir première photo de l'article).

>> Les étudiants : Mathieu Descombes (@MathieuNDD), Benjamin Bourdon (@benj_CST), Léa Delerce (@Delerce)

>> Pour en savoir plus : voir leur proposition

Fisheye

Fisheye travaille sur l’idée que la communication peut se baser sur le bouche-à-oreille, la proximité. Leur originalité : mettre en place une DiscoSculpture. Issue des Disco Soupes, cette initiative propose de sculpter des légumes en forme de têtes de mort pour ensuite les partager lors d’un évènement festif.

>> Les étudiants : Nicolas Berton (@minutenico), Julie Ruelle (@JulieRuelle_), Manon Bardin (@nonmabar)

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Prisme

L’agence Prisme, quant à elle, propose une enquête dans le musée. L’idée force est de se centrer sur un des personnages célèbres de Grenoble, dont les ossements sont présents dans l’exposition : le Chevalier Bayard. Ils imaginent créer le profil du chevalier sur les réseaux sociaux et en particulier sur Facebook, puis le faire s’interroger sur sa propre mort. Exemple : "J’ai besoin de votre aide ! On vient de retrouver des ossements, je crois que ce sont les miens. Regardez, l’os du bassin, c’est bien celui d’un homme au moins ? Vous pouvez le vérifier pour moi ? Je vous fais confiance !"

>> Les étudiants : Vincent Bêche (@VincentBch), Ann Violaine Boudier (@AvBoudier), Julien Ridouard (@JulienRidouard)

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Tohu Bohu

Tohu Bohu propose "d’OS’ez venir". Leur slogan est un jeu de mot et leur campagne visuelle est axée sur une temporalité changeante : le jour et la nuit. Effectivement, les affiches et autres flyers seront imprimés sur des supports phosphorescents qui réveleront le visuel de manière différente dans le noir. Au-delà de cette communication officielle, ils en imaginent une moins formelle où Oscar le célèbre squelette pourra se trouver dans des lieux insolites, le tramway par exemple, et créer la surprise.

>> Les étudiants : Robin Almansa (@almansa_robin), Pierre Chirsen (@PierreChirsen), Diane Rabuat (@QueenDSciences)

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Urban Chroma

L’agence Urban Chroma, quant à elle, a travaillé sur l’idée du squelette dans la ville. Elle a détourné les codes du lieu d’exposition et brouillé les pistes avec le monde des soirées. Elle a notamment créé un tampon "tête de mort" au Fab Lab de la Casemate et imaginé en amont de l’ouverture de l’exposition différents évènements dans la ville pour sensibiliser les Grenoblois, en partenariat avec la société Airstar qui transformera ses ballons lumineux en têtes de mort.

>> Les étudiants : Brice Boiroux (@briceboiroux), Manon Peschoux (@MPeschoux), Léna Robert (@RobertLena_pro)

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Bubble

L’agence Bubble propose de "vivre une expérience mortelle" avec cette exposition. Elle imagine en particulier un "Skelématon", un dispositif qui permet de tirer son portrait et celui de ses proches en squelette !

>> Les étudiants : Jean-Baptiste Nail (@NailJb), Caroline Barathon (@CBarathon), Bilel Osmane (@BilelOh)

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